Quelle attitude adopter pour faire face à l’agressivité au volant ?

Nous avons déjà tous été confrontés au moins une fois à ce conducteur qui hausse le ton sur vous et qui fait part de son mécontentement en vous envoyant des gestes mal placés. Peut-être même que vous avez également fait les frais de ce conducteur qui, par des manœuvres maladroites, voire irresponsables, a mis votre vie et celles des autres en péril. Ces comportements inappropriés relèvent ni plus ni moins de l’agression au volant. Comment réagir adéquatement lorsque vous faites face à de telles situations ? La réponse, ci-dessous.

Qu’est-ce que l’agression volant ?

Bien souvent, l’agression verbale est le premier type d’agression commis au volant. L’on considère ainsi comme agression verbale au volant tout conducteur susceptible de perturber le comportement des autres usagers de la route. En voici quelques exemples : monopoliser la bande centrale, klaxonner furieusement, proférer des insultes, voire des gestes obscènes. En revanche, l’on parlera d’agression physique dès l’instant où un conducteur sort de son véhicule et lève la main sur une tierce personne. Il existe également d’autres formes d’agression au volant telles que les infractions intentionnelles (p. ex. le dépassement non autorisé) ou encore le comportement au volant qui met délibérément la vie des autres usagers en danger.

Que vaut-il mieux faire ou ne pas faire ?

• Ne sortez jamais de votre véhicule. Fermez vos portes et vos fenêtres afin que votre agresseur puisse difficilement vous atteindre.
• Un autre conducteur est vexé parce que vous avez commis une erreur sur la route ? Présentez vos excuses.
• Si un conducteur se montre agressif avec vous, niez-le et n’entrez pas en discussion avec lui.
• Essayez de garder votre calme et de ne pas vous emporter.
• Montrez l’exemple. Les autres conducteurs feront rapidement de même. Concentrez-vous sur votre comportement au volant et ne répondez pas à la violence par la violence.

Victime d’une agression au volant ?

• Appelez le numéro d’urgence 101 ou le 112 si la situation d’agression tend à s’envenimer.
• Récoltez des preuves matérielles : le numéro de plaque d’immatriculation du véhicule de l’agresseur, des photos et/ou des vidéos, et ce, sans faire usage du GSM au volant bien sûr. Demandez aux personnes présentes sur les lieux si elles souhaitent se porter témoin de l’incident.
• Parlez-en : faites appel à un spécialiste ou parlez-en à vos proches pour vous aider.
• Après les faits, déposez plainte à la police. Celle-ci mènera son enquête sur ce qui s’est réellement produit et vous leur donnerez plus de chances d’identifier le/les coupable(s).
• Signalez les faits à votre compagnie d’assurance. En fonction du type de contrat souscrit, votre assurance peut intervenir pour dédommager les dégâts.